วันพฤหัสบดีที่ 7 มิถุนายน พ.ศ. 2550

Époques moderne et contemporaine

Amiens est réputée au XVIIIe et XIXe siècle pour ses textiles dont le célèbre velours d'Amiens. La famille Cosserat est alors une des plus grandes familles de l'industrie textile amiénoise.

Le 25 mars 1802, le Royaume-Uni et la France signent à la mairie d'Amiens un traité de paix qui met un point final à la deuxième coalition européenne contre la France.

La première ligne de chemin de fer passant par Amiens est construite en 1848 : elle permet de relier la ville à Boulogne-sur-Mer. Certains anciens fossés jouxtant les remparts sont utilisés pour le passage de voies de chemin de fer.

En 1849, comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel.

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, la Somme est envahie par les Prussiens, et Amiens occupée, tandis que la citadelle résiste quelques jours de plus.

En 1906, la CGT y tient un congrès historique, qui élabore la Charte d'Amiens.
Amiens connaît des dégâts lors des deux guerres mondiales. Ville de l'immédiat arrière-front en
1914-1918, la ville subit une courte occupation en septembre 1914. De 93 000 habitants à l'entrée en guerre, la population passe à 110 000 pendant le conflit du fait de la présence des troupes alliées. Population et industries subissent de lourdes privations (gaz, charbon, pain…), qui engendrent plusieurs grèves, 25 rien que pour l'année 1917. Face aux bombardements réguliers, la municipalité met en place dès 1915 la protection des monuments historiques, comme la cathédrale. Fin mars 1918, une vague de bombardements intense détruit la gare du Nord, les Nouvelles Galeries et la Halle aux blés, entraîne l'évacuation de la population, et de la municipalité qui se réfugie à Neufchâtel-en-Bray. À la fin de la Première Guerre mondiale, on dénombre 7 000 maisons détruites et 3000 endommagées, auxquelles s'ajoutent les pillages[2].

Amiens, 1919, Église Saint-Rémy depuis un toit situé au niveau de l'actuelle place Gambetta
Le centre-ville, déjà fortement touché en
1918, est à nouveau rasé par les nombreux
bombardements de la Seconde Guerre mondiale, en 1940. Le quartier bourgeois d'Henriville, le pittoresque quartier populaire de Saint-Leu, aujourd'hui réhabilité, et la cathédrale sont heureusement épargnés. En 1944, l'aviation britannique vise la prison lors de l'opération Jéricho, puis les voies ferrées. Amiens sort du conflit détruite à 60%.

La ville est reconstruite sur les plans de Pierre Dufau, alors que le quartier de la gare est conçu par Auguste Perret.

Ces quinze dernières années, la ville s'est essentiellement développée à travers le quartier de la Vallée des vignes.

Aujourd'hui (2006), un nouveau plan d'aménagement du quartier de la gare vient d'être officialisé[3].

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